Inglis, John | l'Encyclopédie Canadienne

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Inglis, John

Inglis, pasteur John
Orateur éloquent et infatigable défenseur des droits des anglicans, Inglis se trouve déphasé par rapport au climat libéral de l'\u00e8re des réformes (avec la permission de la Metropolitan Toronto Reference Library/T31718).

Inglis, John

 John Inglis, évêque anglican (New York, 9 déc. 1777 -- Londres, Angl., 27 oct. 1850). Fils de Charles INGLIS, premier évêque de la Nouvelle-Écosse, il entre dans les ordres en 1802 après avoir étudié au King's College de Windsor et ne tarde pas à diriger les affaires de l'Église diocésaine au nom de son père malade, puis au nom du deuxième évêque non résidant, jusqu'à ce qu'il soit lui-même nommé évêque en 1825. Son diocèse comprend la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard, mais aussi Terre-Neuve et les Bermudes jusqu'en 1839 et le Nouveau-Brunswick jusqu'en 1845. Les préoccupations d'Inglis portent sur le maintien des privilèges de l'Église établie, l'opposition aux tendances évangéliques dans sa propre Église (qui causent de graves divisions, surtout à Halifax) et la collecte de fonds pour l'Église étant donné que les subventions britanniques diminuent et que l'hostilité de la colonie augmente à l'égard de ses ambitions d'exclusivité. Orateur éloquent et propagandiste infatigable des droits de l'Église anglicane, il se trouve déphasé dans l'ambiance libérale d'une ère de réformes et constate avec amertume qu'il a réalisé une oeuvre très mince.