Jeanne Bouchard (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Jeanne Bouchard (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

« J’ai trouvé une famille avec l’armée qui continue toujours. La famille, ma famille, c’est l’armée. C’est le CWAC. »

Pour le témoignage complet de Mlle Bouchard, veuillez consulter en bas.


Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Les CWACS au Collège McDonald, 1942.
Les CWACS au Collège McDonald, 1942.
Avec la permission de Jeanne Bouchard
Jeanne Bouchard et Sgt. Smith à la Citadelle de Québec, 1943.
Jeanne Bouchard et Sgt. Smith à la Citadelle de Québec, 1943.
Avec la permission de Jeanne Bouchard
Jeanne Bouchard, membre du CWAC, 1942.
Jeanne Bouchard, membre du CWAC, 1942.
Avec la permission de Jeanne Bouchard
Les CWACs à Québec, 1943.
Les CWACs à Québec, 1943.
Avec la permission de Jeanne Bouchard
Jeanne Bouchard en uniforme avec ses copines, 1942.
Jeanne Bouchard en uniforme avec ses copines, 1942.
Avec la permission de Jeanne Bouchard
J’ai trouvé une famille avec l’armée qui continue toujours. La famille, ma famille, c’est l’armée. C’est le CWAC.

Transcription

Moi, je suis Jeanne Bouchard. Je suis native de la Gaspésie. Je suis une Gaspésienne des Méchins, comté de Matane. Je me suis enrôlée à Québec dans la... 125e fille qui s'enrôlait au début de la guerre. J'ai fait le Québec et l'Ontario. J'ai travaillé pour... dans les ...pour le supply office dans les bureaux pour monter les ledgers pour les rations. Et après, j'ai continué mon travail pour le paymaster, ... quand la guerre est venue sur la fin, je travaillais au paymaster pour travailler dans... pour préparer les payes pour les gens qui arrivaient d'outremer pour être payés le plus vite possible pour qu'ils puissent aller dans leurs familles. J'ai bien aimé mon séjour dans l'armée. C'est ce qui m'a donné l'occasion d'être quelqu'un puis de vivre en étant orpheline de père et de mère alors depuis l'âge de 13 ans. J'ai trouvé une famille avec l'armée qui continue toujours. La famille, ma famille, c'est l'armée. C'est le CWAC. Franchement, là, ç'a été une époque de ma vie où je ne peux pas oublier, qui va me suivre toute ma vie. Et puis c'est ça qui m'a permis d'être quelqu'un parce que quand on est orphelin, on n'a pas personne, on n'est pas grand-chose. À part de ça, j'oublie jamais mes compagnes, mes confrères d'armée parce que je suis sur le comité des hôpitaux tout le temps. Quand il y a un vétéran qui a besoin, qui est malade, il a quelque chose, c'est mon frère d'arme. Je suis toujours là pour eux. Et puis je suis bien contente d'avoir fait ça, ça m'a sauvé la vie parce qu'en étant orpheline, tu n'as plus personne, c'est... l'armée est ma famille pour toujours.

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