Saint-Benoît-du-Lac | l'Encyclopédie Canadienne

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Saint-Benoît-du-Lac

  La communauté est fondée en 1912 par Dom Paul Vannier lorsqu'il acquiert une ferme à la Pointe-Gibraltar, une péninsule en pente vers le lac. Avec trois autres moines, il entreprend l'exploitation de la ferme en plus de dispenser des services religieux.
Saint-Benoît-du-Lac, vue extérieure de
Vue extérieure de l'église de l'abbaye, conçue par Dom Paul Bellot, un moine bénédictin (avec la permission de Dan S. Hanganu).
Saint-Benoît-du-Lac, vue intérieure de
Vue intérieure de l'abbatiale de Saint-Benoît-du-Lac (1989-1994) (photo de Richard Max Tremblay/avec la permission de Dan S. Hanganu).

Saint-Benoît-du-Lac

 Saint-Benoît-du-Lac, municipalité du Qc; pop. 47 (recens. 2001), 53 (recens. 1996), 57 (recens. 1991), superf. 2,38 km2; const. en 1939, située sur les rives du Lac Memphrémagog, à 40 km au sud-ouest de SHERBROOKE. Ses habitants sont des moines bénédictins de la Congrégation de Saint-Pierre de Solesme, en France.

  La communauté est fondée en 1912 par Dom Paul Vannier lorsqu'il acquiert une ferme à la Pointe-Gibraltar, une péninsule en pente vers le lac. Avec trois autres moines, il entreprend l'exploitation de la ferme en plus de dispenser des services religieux. Sa mort soudaine en 1914 et la Première Guerre mondiale qui coupe les liens avec le reste de la communauté restée en Europe faillit causer la fin rapide de cette fondation. Élevée au rang d'abbaye en 1952, elle prend de l'expansion jusqu'en 1955, époque où elle atteint le nombre de 79 membres.

En 1939, l'abbaye s'engage dans la construction d'un monastère plus imposant que la maison de ferme qu'elle occupe depuis le début et qu'elle a agrandie à plusieurs reprises. Le nouveau monastère est conçu par un architecte bénédictin français réputé, Dom Paul Bellot. En 1955, est ajoutée une hôtellerie dessinée par Dom Claude-Marie Côté. Enfin, une église monumentale, d'après le dessin de l'architecte montréalais Daniel S. HANGANU, est inaugurée en 1994.

En plus de consacrer une grande partie de leur temps à la contemplation et à la prière ainsi qu'à la célébration de cérémonies liturgiques accompagnées de chant grégorien, les religieux s'adonnent au travail tant intellectuel que manuel. Ils accueillent aussi les visiteurs désireux de se recueillir dans une ambiance de paix.

Claude Bergeron et Geoffrey Simmins, L'Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac et ses bâtisseurs (1997).

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