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Winnipeg

Winnipeg, au Manitoba, constituée en tant que ville en 1873, population de 749 607 habitants (recensement de 2021), de 705 244 habitants (recensement de 2016). La ville de Winnipeg est la capitale et la plus grande ville du Manitoba. Elle se situe au confluent de la rivière Rouge et la rivière Assiniboine, à 100 km au nord de la frontière du Minnesota. Son nom est dérivé du nom donné par les Cris au lac Winnipeg, situé à 65 km au nord, Win-nipi, qui signifie « eaux troubles ». Winnipeg est un important centre économique et culturel pour les Prairies. Comme la ville est située à mi-chemin entre l’océan Pacifique et l’océan Atlantique, elle a été surnommée le « Bull’s Eye of the Dominion » (centre du Dominion), et en raison de son emplacement entre le Bouclier canadien et les Prairies, elle porte également de nom de « Porte de l’Ouest ».


Peuplement

La « Fourche » où la rivière Rouge et la rivière Assiniboine se rencontrent est le site de peuplements autochtones établis il y a près de 6000 ans auparavant. Les premiers occupants sont probablement des chasseurs de gros gibiers qui demeurent dans la région chaque saison pour pêcher et chasser.

À l’an environ 1000 de notre ère, La Fourche est habitée par des personnes de langue algonquienne provenant de l’est et du nord qui y installent un campement pour de longues périodes de temps. À compter de l’an 1300 de notre ère, les Anishinaabe, les Cris et les Nakota (ou Assiniboine) utilisent la région pour la pêche et le commerce lors de leurs rondes saisonnières. La région attire les commerçants de fourrures dès 1738, lorsque Pierre Gaultier La Vérendrye a fait construire Fort Rouge à La Fourche. En 1810, la Compagnie du Nord-Ouest établit un poste de traite des fourrures appelé « Fort Gibraltar », qui sera remplacé par le Fort Gibraltar II, ou Fort Garry, en 1817. À titre de chasseurs, de trappeurs, de commerçants et de fournisseurs, les Cris, les Nakota et les Métis sont essentiels à la traite des fourrures.

Lower Fort Garry

Le noyau de la future ville de Winnipeg se développe autour d’un magasin général construit par Henry McKenney en 1862. Le magasin est situé à l’intersection de la piste des coureurs de bois, qui descend le long desla rivière Assiniboine vers Fort Garry, et de la piste qui longesla rivière Rouge en descendant, c’est-à-dire à l’angle actuel de l’avenue Portage et de la rue Main. Jusqu’ens1873, l’année de constitution de la Ville de Winnipeg, la communauté demeure une partie relativement peu importante de la grande colonie de la rivière Rouge. Lorsque le premier conseil municipal se réunit en 1874, la ville ne compte que 3700 habitants et n’est rien de plus qu’un regroupement de cabanes.

Croissance

L’emplacement stratégique de Winnipeg fait d’elle le point de départ naturel de l’expansion vers l’ouest des réseaux ferroviaires transcontinentaux. Grâce à l’achèvement du chemin de fer Canadien Pacifique, en 1885, la ville est propulsée dans une ère de prospérité et de croissance sans pareille dans l’histoire du développement urbain au Canada. L’afflux massif d’immigrants, le prix élevé du blé, l’abondance des capitaux et l’amélioration de l’agriculture en sol aride contribuent à soutenir cette croissance. La ville devient le centre commercial, administratif et financier de l’Ouest. En 1911, l’industrie manufacturière de Winnipeg occupe le quatrième rang au Canada.

Cette croissance en flèche plafonne en 1914, lorsque la ville fait face à une récession. La grève générale de Winnipeg (1919) laisse des traces, et la crise des années 1930 provoque le déclin des affaires, de l’industrie manufacturière, du commerce de gros et des commandes postales. Des usines ferment leurs portes, et le chômage augmente rapidement. La ville ne se relève pas de cette crise avantsla Deuxième Guerre mondiale. La situation s’améliore de beaucoup durant la période de l’après-guerre, mais la croissance est lente et stable à l’inverse de la croissance fulgurante du début du XXe siècle.

Pendant ce temps, la mise en valeur des ressources en pétrole, en gaz, en charbon et en potasse déplace le pouvoir économique vers l’Ouest. Le monopole détenu par Winnipeg sur la commercialisation des produits agricoles et la distribution des biens est maintenant menacé par d’autres villes des Prairies. Toutefois, les ressources traditionnelles de la ville contribuent à soutenir le commerce et son statut comme l’une des grandes villes des Prairies. Aujourd’hui, Winnipeg possède une économie diversifiée qui comprend des compagnies financières, des sociétés d’assurance, des industries manufacturières, des compagnies d’aérospatiale, de transport, de technologies de l’information, des agroentreprises, et des compagnies de meubles et de vêtements.

Paysage urbain

Le découpage des terres riveraines et les routes de traite des fourrures façonnent les premiers tracés de rues. Plus tard, l’élément dominant, la voie ferrée, divise la ville en deux. La plupart des citoyens d’origine slave et juive vivent au nord, tandis que les Anglo-Saxons prospères, qui dominent la vie politique, vivent à l’ouest et au sud. Le commerce a surtout lieu à l’avenue Portage et àsla rue Main. Après l’arrivée du Chemin de fer Canadien Pacifique, les industries déménagent des berges de la rivière près de la voie ferrée.

L’architecture de l’époque suit un modèle indigène, dit « la structure desla rivière Rouge », composé de rondins disposés horizontalement et verticalement. Les plus belles maisons et les premiers immeubles publics sont construits en pierre calcaire, dans des styles importés. Après l’arrivée du chemin de fer, Winnipeg commence à ressembler aux autres villes de l’époque. La prospérité entraîne la construction d’immeubles plus ambitieux, comme le célèbre hôtel de ville « pain d’épice », fantaisie victorienne de style baroque, construit en 1886 et démoli en 1962. En 1950, après le débordement desla rivière Rouge, il faut reconstruire une grande partie de la ville. En 1968, on construit un canal de dérivation pour protéger la ville de tels désastres. On le surnomme « Duff’s Ditch » (canal de Duff), du nom de l’ex-premier ministre Duff Roblin. À la suite d’une importante inondation, en 1997, qui passe à peu de choses près de faire déborder le canal de dérivation, on agrandit le canal pour lui permettre de supporter le type d’inondation qui n’arrive qu’une fois tous les 700 ans. Le premier centre commercial important est construit en 1959. Au cours des années 1960 et 1970, Winnipeg connaît une évolution constante. Le paysage urbain se transforme presque entièrement : on construit un nouvel hôtel de ville, un centre des congrès et le Centre du centenaire, abritant un planétarium, une salle de concert et un musée. De nombreux hôtels tout en hauteur, des banques et des immeubles de bureaux modifient le profil de la ville, et de nouveaux parcs industriels accueillent les industries.

À la fin des années 1980, d’autres changements importants ont lieu. La célèbre avenue Portage du centre-ville de Winnipeg est complètement réaménagée pour installer de nouveaux immeubles d’appartements et de bureaux, un centre commercial important et un réseau de passages piétonniers couverts, qui relie une bonne partie du centre-ville. On fait aussi appel à des fonds publics et privés pour réaménager beaucoup de quartiers, y compris Chinatown, dans le centre-ville, le quartier italien, le long de l’avenue Corydon, et le quartier de la Bourse du centre-ville, l’un des quartiers d’anciens entrepôts du début du XXe siècle les mieux conservés en Amérique du Nord.

En 1987, les gouvernements fédéral et provincial et la ville de Winnipeg procèdent au réaménagement du secteur de La Fourche, qui était un dépôt de rails et un site industriel depuis les années 1870. Lorsque la région est réaménagée et ouverte au public, en 1989, La Fourche donne accès au secteur riverain pour la première fois depuis des décennies. La Fourche est maintenant la plus grande attraction touristique de la ville. Il s’agit d’un espace public qui inclut un parc interactif, des édifices historiques, un planchodrome et un port historique.

Au cours des années 2000, des efforts sont déployés pour réaménager le centre-ville de Winnipeg. En 2001, le pont Provencher, qui relie le centre-ville de Winnipeg à Saint-Boniface, est achevé. Deux ans plus tard, on y ajoute une passerelle pour piétons. La réouverture de la bibliothèque Millennium, en 2005, après des rénovations totalisant 18 millions de dollars, et la création de Waterfront Drive, un quartier résidentiel au centre-ville, contribuent à la vitalité du cœur du centre-ville.

Population

Winnipeg évolue en plusieurs étapes, passant d’une petite communauté compacte et ethniquement homogène à une grande ville cosmopolite et en expansion. À l’exception d’une augmentation rapide au début des années 1880, sa croissance est stable, avec des immigrants arrivant principalement de la Grande-Bretagne et de l’Ontario. Ces premiers groupes d’immigrants établissent une dominance culturelle et économique qui persiste après 1945, malgré l’arrivée d’autres groupes. La population de la ville explose entre 1900 et 1913, et lorsqu’arrive l’année 1911, Winnipeg est la troisième ville en importance du Canada. Cette croissance rapide met la ville à rude épreuve, et elle fait face à de sérieux problèmes de santé publique et de prestation de services pour une population qui augmente rapidement.

Le problème le plus grave créé par la croissance rapide de Winnipeg est le conflit entre les premiers immigrants provenant de la Grande-Bretagne et de l’Ontario, et les immigrants plus récents, qui sont principalement d’origine slave et juive et qui ne rentrent pas dans le moule anglo-canadien. En conséquence, plusieurs des nouveaux immigrants sont victimes de discrimination manifeste, allant de la ségrégation résidentielle à la discrimination dans l’emploi, en passant par la destruction de leurs biens. Une majorité de citoyens remplis de préjugés perçoit les immigrants comme une menace, et en 1920, Winnipeg est une ville de groupes ethniques isolés et souvent amers. Les tensions s’atténuent avec le déclin de l’immigration, et la croissance naturelle de la population augmente entre 1920 et 1960. Cette diminution des hostilités devient évidente lorsque Stephen Juba, un Ukrainien, est élu maire en 1956. Un nombre croissant de non anglo-saxons accède au conseil municipal et à d’autres postes publics.

Dans les années 1960, la population de la ville diminue au profit des municipalités de banlieue. En 1972, Winnipeg et ses municipalités, y compris les nombreux francophones de Saint-Boniface, fusionnent en une ville communément nommée « Unicity ». Après 2006, la croissance démographique de Winnipeg augmente sensiblement, principalement en raison de l’immigration. Winnipeg devient plus cosmopolite au fil des décennies, et elle est aujourd’hui l’une des villes les plus ethniquement diversifiées du Canada. Bien que près de la moitié de la population s’identifie comme étant d’origine anglaise, écossaise, irlandaise, ou canadienne, selon le recensement de 2021, les minorités visibles comptent pour près de 34 % de la population de Winnipeg. La communauté philippine est de loin le groupe de minorités visibles le plus important, représentant 10,9 % des résidents de la ville. Les groupes de minorités visibles qui suivent sont les communautés sud-asiatique, noire, et chinoise. Winnipeg est également le foyer d’une grande population autochtone avec 12,4 % de la population totale, et les Métis représentent la moitié de ce groupe.

Économie

Winnipeg domine l’économie du Manitoba, produisant la majorité de ses produits manufacturés et représentant la majorité de ses ventes au détail. Elle demeure un centre de transport doté de nombreuses liaisons ferroviaires et aériennes, de sièges sociaux de plusieurs compagnies importantes de camionnage canadiennes, et d’une base des Forces canadiennes. Toutefois, l’économie se diversifie grâce à de solides industries d’exportation et de fabrication, qui la protègent des hauts et des bas des cycles économiques et qui favorisent une économie stable, mais à la croissance plus lente. Le secteur public est un important employeur, et les secteurs des sciences de la vie, des technologies de l’information et des communications, de la fabrication de pointe, et de l’aérospatiale aident à créer des emplois au cours des dernières années. La vente au détail, la restauration, le service à la clientèle, et le soutien de bureau sont également des domaines d’emplois courants. La ville demeure l’administration centrale de l’industrie céréalière au Canada. Elle comprend aussi la seule bourse des marchandises du pays, ICE Futures, anciennement la Bourse des marchandises de Winnipeg. Winnipeg demeure un important centre financier et d’assurances. La société de financement IGM Financial Inc. et la Great-West Life Assurance Co., la plus grande compagnie d’assurances au Canada, ont leur siège social dans la ville.

Gouvernement et politique

Winnipeg, ancien hôtel de ville de

Jusqu’en 1920, un maire et 14 échevins représentant sept quartiers dirigent Winnipeg. Après la grève générale de 1919, le système des quartiers est remanié et divisé en différentes unités électorales basées sur les intérêts des entreprises afin d’empêcher les représentants syndicaux de prendre le contrôle du gouvernement municipal. Cette manœuvre fonctionne, car malgré l’élection de quelques maires et échevins radicaux, le parti appelé « Citizens' League » conserve la majorité au conseil. En 1907, le puissant Board of Control, un organe exécutif élu par l’ensemble de la ville plutôt que les quartiers, est créé. Il est représentatif du mouvement des réformes urbaines de l’époque, et concentre le pouvoir dans les mains d’un petit groupe d’élite du milieu des affaires. Le Board est constitué du maire et de quatre contrôleurs élus chaque année, et il effectue le travail exécutif. Ce conseil est aboli en 1918.

La réforme électorale suivante a lieu dans les années 1960, lorsque Winnipeg crée d’abord une forme de gouvernement métropolitain, puis il passe à un gouvernement unique et unifié. Bien que la division de la région en un certain nombre de juridictions rende difficiles la prestation de soins et la gestion des affaires municipales, ce n’est que dans les années 1950 que le premier pas vers un gouvernement régional est franchi. En 1960, la Loi sur la conurbation de Winnipeg est adoptée, créant un nouvel alignement de sept villes, cinq municipalités de banlieue, et un village.

On attribue à la Metropolitan Corporation of Greater Winnipeg l’autorité exclusive en matière de planification urbaine, de transport, de zonage, de construction, et de contrôle des inondations, mais bien des municipalités en sont mécontentes. En 1972, avec la création de Unicity, le gouvernement provincial remplace les municipalités régionales par un conseil municipal de 51 membres, qui gouverne un territoire urbain de 550 000 personnes. Ainsi, Winnipeg devient la première grande ville nord-américaine à dépasser le stade de gouvernement métropolitain à deux niveaux pour former une administration unique.

Le format original de Unicity est étudié de manière approfondie, ce qui donne lieu à d’autres réformes telles que la réduction de la taille du conseil, qui passe de 51 à 30 membres à temps partiel, incluant le maire. En 1992, à la suite des recommandations de la Commission de délimitation des quartiers électoraux de Winnipeg, le gouvernement provincial modifie à nouveau la Loi sur la conurbation de Winnipeg pour redéfinir considérablement la structure politique de la ville. On modifie à nouveau les limites des quartiers, et le conseil est réduit à 16 membres à temps plein, y compris le maire. En 2002, la province adopte une nouvelle Charte de la ville de Winnipeg, qui raccourcit et clarifie la loi de 1992, tout en donnant à la ville une plus grande flexibilité et de nouveaux pouvoirs, comme l’établissement de commissions de planification et la création de programmes de financement par l’augmentation des impôts. Winnipeg a de nombreux maires remarquables depuis la création de Unicity. Stephen Juba, qui devient maire en 1956, est un maire populiste et il occupe son poste jusqu’en 1977, lorsque Robert Steen, soutenu par Stephen Juba, est élu. Malheureusement, Robert Steen décède d’un cancer deux ans seulement après être devenu maire. L’adjoint au maire William « Bill » Norrie devient alors maire intérimaire, jusqu’à ce qu’il soit élu lors d’une élection partielle peu de temps après. William Norrie est réélu à quatre reprises et il occupe son poste jusqu’en 1992. Il est à la tête du réaménagement du centre-ville et il joue un rôle central dans le rajeunissement de La Fourche et du quartier North Portage.

Susan Thompson, inconnue à l’époque, surprend tout le monde en remportant ses élections pour le poste de maire en 1992, devenant ainsi la première femme maire de Winnipeg. Elle est réélue en 1995, et elle fait preuve de leadership lors de « l’inondation du siècle » en 1997. Elle apporte à Winnipeg d’importants événements, dont les Jeux panaméricains et le Championnat mondial de hockey junior. Susan Thompson est remplacée en 1998 par Glen Murray, le premier maire à divulguer ouvertement son homosexualité au Canada.

Glen Murray joue un rôle important dans le Caucus des maires des grandes villes, et il mène une campagne visant à transférer une partie des revenus de la taxe fédérale sur l’essence aux municipalités, afin de soutenir les programmes d’infrastructure. En 2004, Glen Murray démissionne pour se présenter aux élections en tant que candidat du Parti libéral dans le quartier de Charleswood, à Winnipeg. Sam Katz, qui a immigré d’Israël avec sa famille en 1951, l’emporte sur quatre politiciens chevronnés et il devient le premier maire juif en 2004. Il est réélu en 2006 et à nouveau en 2010. Au cours de son troisième mandat, Sam Katz se retrouve au cœur de controverses, incluant des allégations de conflit d’intérêts.

Lors des élections de 2014, Sam Katz choisit de ne pas se représenter, ouvrant la voie à Brian Bowman, un avocat en pratique privée devenu politicien. Celui-ci remporte près de 48 % du vote populaire. Brian Bowman est d’origine métisse, et plusieurs croient qu’il est le premier maire autochtone de l’histoire de Winnipeg. Il remporte un deuxième mandat en 2018, mais il décide de ne pas se présenter à nouveau pour un troisième mandat. En 2022, l’ancien pasteur et conseiller municipal Scott Gillingham devient maire de Winnipeg.

Vie culturelle


Winnipeg est depuis longtemps le centre culturel important et dynamique des provinces des Prairies. Elle est réputée dans les domaines de la littérature, des sports, de la religion, de la musique, de l’éducation et des arts. Elle est le bassin d’un groupe d’auteurs florissants connus à l’échelle internationale, comme Sandra Birdsell. Il existe de nombreux romans anciens dont l’action se déroule à Winnipeg, ou qui sont écrits par des romanciers qui y ont vécu, y compris Carol Shields, Jack Ludwig, John Marlyn, Dorothy Livesay, Adele Wiseman, Margaret Laurence et Patricia Blondal.

Winnipeg abrite le célèbre Canada’s Royal Winnipeg Ballet et la Winnipeg Art Gallery, qui possède la plus vaste collection d’art inuit contemporain au monde. Le théâtre y est solidement implanté avec notamment le Manitoba Theatre Centre, l’un des théâtres régionaux les plus importants en Amérique du Nord, et le Rainbow Stage, le plus ancien théâtre permanent de plein air du Canada, sans compter plusieurs autres entreprises théâtrales et le Winnipeg Fringe Theatre Festival, un événement annuel.

Hôte permanent de l’Orchestre symphonique de Winnipeg, des Winnipeg’s Contemporary Dancers, de la Manitoba Opera et du Manitoba Chamber Orchestra, Winnipeg accueille aussi plusieurs festivals annuels, dont le Winnipeg International Jazz Festival, Folklorama et le célèbre Winnipeg Folk Festival, qui a lieu juste au nord de la ville. On y trouve aussi un milieu cinématographique dynamique, qui comprend le Winnipeg Film Group, de renommée mondiale. Le musée du Manitoba (anciennement le Musée manitobain de l’homme et de la nature), le musée interactif, le Manitoba Children’s Museum et le nouveau Musée canadien pour les droits de la personne se trouvent aussi à Winnipeg. Les Archives provinciales, la Monnaie royale canadienne et le Lower Fort Garry (voir Fort Garry, Lower), une restauration historique située au nord de la ville, sont d’autres importantes attractions touristiques. Elle possède aussi l’Assiniboine Park Zoo et un ensemble étendu de parcs.


Dans le domaine des sports, Winnipeg est surtout reconnue pour le curling et le football. De 1928 à 1993, ses équipes de curling remportent le championnat canadien au moins 12 fois et sont l’hôte du Championnat du monde de curling en 1991 et en 2003. Les Blue Bombers de Winnipeg gagnent la Coupe Grey 10 fois entre 1935 et 1993. En 1972, les Jets de Winnipeg font leur entrée dans l’Association mondiale de hockey, puis dans la Ligue nationale de hockey en 1979. Après la saison 1995-1996, l’équipe est vendue et déménage à Phoenix, en Arizona. Cependant, la LNH revient à Winnipeg en 2011 lorsque True North Sports & Entertainment achète les Thrashers d’Atlanta, qui éprouvent des difficultés, et les déplace à Winnipeg. Les partisans sont enchantés, et la ville retrouve ses Jets de Winnipeg. En 1967, Winnipeg est l’hôte des 5e Jeux panaméricains et le fait de nouveau en 1999.

L’Université du Manitoba, fondée en 1877, l’Université de Winnipeg, fondée en 1871 sous le nom « Manitoba College », l’Université de Saint-Boniface, fondé en 1918, le Red River College, le Concord College, le William & Catherine Booth College et le Providence College, tous fondés plus récemment, se trouvent à Winnipeg. La ville compte également de nombreux établissements spécialisés, comme la Manitoba School for the Deaf et le South Winnipeg Technical College. La ville compte deux journaux, le Winnipeg Free Press, fondé en 1872, et le Winnipeg Sun, fondé en 1980, plusieurs stations de télévision et de nombreuses stations locales de radio.

Winnipeg

Population (ville)

705 244 (2016)

Population (RMR)

778 489 (2016)

Rang au Canada

7

Année d’incorporation

1873

Superficie

464,33 km2

Altitude

229 m

Température moyenne quotidienne en juillet

19,69 ⁰C

Température moyenne quotidienne en janvier

-16,39 ⁰C

Précipitations annuelles

521,06 mm

Heures d’ensoleillement par année

2352,87

Lecture supplémentaire

Liens externes