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Vaughan

Vaughan (Ontario), ville constituée en 1991, population de 323 103 habitants (recensement de 2021), de 306 233 habitants (recensement de 2016). La ville de Vaughan – qui compte cinq communautés constituantes, soit Maple, Kleinburg, Concord, Woodbridge et une partie de Thornhill – est située dans la municipalité régionale de York, au bord de la frontière nord-ouest du Grand Toronto. Reposant traditionnellement sur l’agriculture et l’industrie meunière, l’économie de Vaughan s’est diversifiée durant la deuxième moitié du 20e siècle grâce à l’immigration accrue et au développement urbain du canton. Aujourd’hui, Vaughan est une communauté multiculturelle avec une agglomération métropolitaine grandissante.


Établissement

Autochtones

La ville de Vaughan actuelle est située sur les territoires traditionnels des Haudenosaunee et des Hurons-Wendat. Ces Premières Nations parlant iroquois y cultivent des légumes, pêchent, chassent le petit gibier et habitent des maisons longues. Ces peuples longent fréquemment la rivière Humber pour chasser ou se déplacer. Le chemin, connu sous le nom de « Carrying Place Trail », traverse en partie ce qui est aujourd’hui Woodbridge. On trouvera des vestiges de leurs maisons longues et des outils traditionnels à nombre de sites archéologiques dans Vaughan, y compris à ceux de Seed-Barker et de Boyd (Woodbridge), et celui de Jarrett-Lahmer (Maple).

À l’arrivée des Européens, au 17e siècle, les commerçants et les explorateurs français s’associent aux Hurons-Wendat et se mettent à dos les Haudenosaunee. Les guerres iroquoises, visant à prendre le contrôle de la traite des fourrures dans les années 1600, causent la mort de nombreux Hurons-Wendat. En outre, des maladies introduites par les Européens, comme la variole et la rougeole, ont aussi décimé la population huronne-wendat. Ainsi, après les guerres, les habitants de Vaughan sont quelques commerçants français et les Haudenosaunee.

Au début du 18e siècle, les Haudenosaunee quittent le bassin versant de la rivière Humber pour s’établir sur leur territoire dans le nord de l’État de New York. Quelque temps après 1720, le départ des Haudenosaunee de Vaughan engendre la migration des peuples anishinaabeg parlant l’algonquin (dont les Ojibwés, les Algonquins, les Chippewas, les Mississaugas, les Potawatomis et les Odawas) dans la région. Les Anishinaabe s’allient aux commerçants français et, plus tard, s’allieront aux Britanniques.

L'achat de Toronto, Traité no 13 (1805) et le Traité Williams.
(avec la permission de Native Land Digital / Native-Land.ca)

Après la Conquête, en 1760, les Britanniques signent des traités avec les Autochtones du Haut-Canada pour prendre possession des territoires traditionnels de ceux-ci à des fins d’aménagement et de colonisation. L’achat de Toronto, en 1788 – qui comprend la majeure partie de Vaughan, à l’ouest de la rue Jane (et qui s’étend aussi au sud jusqu’à Toronto et au nord jusqu’à King City) – cède les terres des Mississaugas de New Credit aux Britanniques en échange de cadeaux.

Les traités du Haut-Canada, négociés entre 1764 et 1862, cèdent de même le territoire des Anishinaabe – qui fera aussi partie de la ville de Vaughan. En échange de leurs territoires, les Autochtones reçoivent des Britanniques des paiements uniques et, dans certains cas, des droits de pêche et des réserves. À mesure que l’influence politique des chefs autochtones sur les dirigeants coloniaux décline, au 19e siècle, presque tout le sud-ouest de l’Ontario fait l’objet de traités.

Les colons et les administrateurs coloniaux poussent graduellement les peuples autochtones hors de leurs territoires et dans des réserves isolées. La population autochtone de plusieurs villages du canton de Vaughan se voit alors réduite, voire éradiquée. En 1830, seulement 5 % de la population du Haut-Canada est autochtone. Environ 181 ans plus tard, vers 2011, les Autochtones représenteront moins de 1 % de la population de Vaughan.

Colonisation européenne

Étienne Brûlé est, à ce que l’on sache, le premier non-Autochtone à entrer sur le territoire de Vaughan en 1616 par le portage de Toronto. Les commerçants français utilisent alors ce sentier durant la traite des fourrures, mais ils ne s’installent pas dans la région environnante. Malgré la grande conquête des Britanniques, en 1763, du territoire qui devient le Canada, la colonisation de Vaughan ne s’amorce qu’après Révolution américaine, en 1783. Les loyalistes – les Américains qui ont défendu les intérêts de la Grande-Bretagne durant la guerre – quittent leur foyer pour trouver un nouvel endroit où vivre et travailler. Les dirigeants britanniques accueillent les loyalistes, qui participeront activement à la colonisation du Haut-Canada.

À partir de 1791, le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe est à la tête des plans de développement de la colonie. Ainsi, il divise le Haut-Canada en comtés et en cantons pour des raisons administratives; commande la construction de routes (telles que la rue Yonge) pour faciliter le déplacement des troupes, l’approvisionnement et la communication; organise le défrichage et la construction de maisons, d’écoles et d’autres bâtiments. Ses réalisations sont importantes pour Vaughan, mettant en œuvre les moyens nécessaires à l’établissement dans le village et au transport en provenance et en direction de ce dernier.

Les premiers colons à s’établir à Vaughan au début du 19e siècle sont surtout des Allemands de la Pennsylvanie, suivis peu de temps après par des immigrants de descendance britannique ou française provenant des États-Unis. Ces premiers colons américains sont des fermiers, mais après 1840, la plupart des terres arables du territoire sont déjà occupées. Les vagues suivantes d’immigrants – surtout des Britanniques – sont des meuniers, des marchands, des charpentiers, et autres occupations du genre. En 1840, Vaughan compte 4300 colons, un nombre considérable étant donné qu’il n’y avait que 54 colons dans la région 40 ans auparavant.

Développement

L’agriculture et l’industrie meunière sont particulièrement importantes pour le développement et l’économie de Vaughan. À l’époque, on cultive surtout la pomme de terre, le blé, les pois et l’avoine. Les cultivateurs d’ orge et de seigle vendent leurs produits aux distilleries locales, qui brassent de la bière. Vaughan compte aussi des éleveurs de canards, de poulets, d’oies, de vaches, de moutons et de cochons. Toutefois, ce n’est que dans les années 1840, avec l’avènement de l’équipement agricole tiré par les chevaux, que les éleveurs peuvent augmenter leur productivité au point de pouvoir vendre leurs produits sur le marché britannique.

Grâce à l’afflux d’ouvriers britanniques, après 1840, l’industrie meunière favorise significativement le développement de Vaughan : elle permet de moudre le blé pour la fabrication du pain, de scier le bois pour la construction de maisons et de tisser la laine pour la confection de textiles. De petites collectivités se développent aux abords des rivières, notamment la Humber et la Don, utilisées pour faire tourner les moulins aux frontières ouest et est de Vaughan, respectivement. L’industrie meunière attire des entrepreneurs, des colons et des ouvriers, comme des tanneurs, des cordonniers et des forgerons. Le tout premier moulin de Vaughan est construit en 1801 au bord d’un affluent de la rivière Don, qui contribuera à l’établissement de Thornhill, le plus vieux hameau de Vaughan. En 1860, bien d’autres collectivités de Vaughan ont des moulins, y compris Pine Grove, Elder’s Mills, Edgeley, Brownsville et Sherwood.

Au 19e siècle, Vaughan est le berceau de deux grandes organisations industrielles, soit Woodbridge Agricultural Machine Works et Patterson & Brothers Manufacturers. Ces entreprises fabriquent de l’équipement agricole et contribuent considérablement à l’économie locale. Le nombre d’employés de Woodbridge Agricultural Machine Works s’élève à plus de 200 hommes en 1873, tandis que Patterson & Brothers Manufacturers réussit à percer le marché international. La compagnie Abell Agricultural Works, de Woodbridge, fondée en 1862, soutient fortement l’économie locale avant de déménager à Woodstock à la fin des années 1880.

De la moitié des années 1800 à 1935, le développement et l’économie de Vaughan stagnent. Cette situation est causée par le déclin de l’industrie meunière, la hausse des prix des céréales, le début de l’agriculture mixte et l’appauvrissement des sols dans la région. De plus, la Grande Dépression, en 1929, ralentit la croissance de Vaughan, et ce, même si sa nature agricole allège la dépression économique. Ce n’est qu’après la Deuxième Guerre mondiale que l’économie da Vaughan se redresse grâce à de nouvelles activités commerciales et industrielles et à l’immigration. À cette période, on étend les services d’aqueduc et d’égouts à d’autres parties de Vaughan. L’essor de l’après-guerre mène à l’incorporation de Vaughan en 1971, puis elle est élevée au rang de ville exactement 20 ans plus tard.

Dans les années 1980 et 1990, l’économie et la population de Vaughan croissent davantage, transformant l’amas de petites collectivités en un centre urbain. Aujourd’hui, la ville de Vaughan développe toujours son noyau urbain, le Vaughan Metropolitan Centre (VMC). Situé dans Woodbridge, le long de l’autoroute 7, ce dernier renferme divers établissements de vente au détail et commerces, des condominiums et une station du métro de Toronto.

Urbanisation

L’urbanisation de Vaughan ne s’amorce que dans les années 1900. Avec la construction de voies ferroviaires, de routes et d’autoroutes, et l’avènement du transport en commun, le caractère rural de Vaughan commence à s’estomper. En l’espace d’un siècle, les terres agricoles et les sites meuniers font lentement place à des secteurs résidentiels, et à des établissements de vente au détail et des commerces. Aujourd’hui, le Vaughan Metropolitan Center arbore un certain nombre de gratte-ciel, des boutiques, des restaurants et même un cinéma en forme de vaisseau spatial : le Colossus Vaughan Cinemas.

Malgré l’urbanisation de Vaughan, les quartiers patrimoniaux, comme des secteurs à Kleinburg et à Thornhill, conservent leur charme du 19e siècle, où d’anciens bâtiments reconvertis ou non se retrouvent parmi des constructions modernes. À Kleinburg, la maison du docteur, qui a été la résidence du Dr Thomas Henry Robinson de 1877 à 1929, est désormais une salle de réception. À Maple, l’école et la mairie de Vellore, fondées en 1837 et en 1845 respectivement, ont été des institutions villageoises centrales. Aujourd’hui, ce sont des édifices patrimoniaux qui servent aussi de lieux de rassemblement, à distance de marche d’établissements commerciaux modernes.

Population

Vaughan maintient une base de population d’environ 4500 personnes jusqu’au 20e siècle. La Deuxième Guerre mondiale entraîne l’afflux d’immigrants de l’Europe de l’Est, d’Italiens et de Juifs. En 1960, la population de Vaughan est de 15 957 habitants.

Au cours des décennies suivantes, l’essor de Toronto transforme la nature de la région et contribue à la croissance démographique de cette dernière. De 1981 à 1991, la population de Vaughan passe de 29 674 à 111 359 habitants, une augmentation de 275 %.

Environ 20 ans plus tard, vers 2016, on recense plus du double d’habitants, soit 288 301. Vaughan est considérée comme l’une des municipalités multiculturelles de l’Ontario qui connaissent la croissance la plus rapide. Selon le recensement de 2016, les Italiens constituent le groupe ethnique le plus important, soit 31,1 % de la population. Les minorités visibles représentent 35,4 % de la population de la ville, les Asiatiques du Sud, les Chinois, les Philippins et les Asiatiques de l’Ouest constituant les communautés les plus importantes de ce groupe. En outre, les personnes qui citent des origines ethniques russe et canadienne représentent respectivement 8,4 % et 8 % de la population.

Économie et main-d’œuvre

De nos jours, l’économie de Vaughan repose essentiellement sur les industries axées sur les biens et les services. Le commerce de détail est la principale industrie en 2016, employant 11,7 % de la main-d’œuvre de Vaughan. Les services professionnels, scientifiques et techniques ne sont pas très loin derrière (10,7 %), suivies de l'industrie manufacturière (10,3 %).

La première vague d’immigration à Vaughan, au début du 19e siècle, fournit une main-d’œuvre surtout composée de bûcherons et de cultivateurs. Les colons défrichent alors les terres pour y bâtir des maisons et des fermes. C’est ainsi que les fermiers se mettent à vendre de la cendre (produite en brûlant des arbres coupés) au gouvernement britannique, qui l’utilise dans la fabrication de la poudre à fusil. Les fermiers se tournent également vers la potasse comme une autre source de revenus. En 1799, les frères Kendrick fondent la première fabrique de potasse de Vaughan. La culture du blé et l’élevage, de même que l’industrie meunière sont aussi profitables aux colons. Avec la croissance de ses villages, Vaughan présente une main-d’œuvre d’ouvriers, d’enseignants, d’agriculteurs, de gens d’affaires et de professionnels au début du 20e siècle.

Après les guerres mondiales, l’inflation engendre la migration des ruraux ontariens, qui s’installent dans des régions urbaines, comme Toronto. Toutefois, comme Vaughan est à proximité de Toronto, la localité s’attire des habitants qui travaillent dans la grande ville. Ainsi se développent les collectivités « banlieusardes » de Vaughan, qui sont composées de différents types de travailleurs, certains œuvrant à Vaughan d’autres, à Toronto.

Transport

Le Carrying Place Trail est le premier chemin important de Vaughan avant que la région soit colonisée par les Européens. En 1793, la rue Yonge, construite par John Graves Simcoe, est probablement le deuxième plus important chemin d’accès et de transport qui traverse Vaughan. La rue Yonge est encore achalandée à ce jour, surtout empruntée par les habitants de Thornhill, à l’ouest de la rue et ses environs. D’autres routes importantes permettent aussi de se déplacer dans Vaughan et vers d’autres villes, comme les rues Bathurst, Dufferin, Keele et Jane, ainsi que les autoroutes 400, 407, 27 et 50.

Aujourd’hui, les habitants de Vaughan peuvent utiliser le réseau de transport en commun York Region Transit pour se déplacer dans la ville ou se rendre aux gares desservant d’autres localités. Le réseau d’autobus et de train GO couvre les collectivités constituantes de Maple, de Woodridge, de Thornhill et de Kleinburg. Ouvert en 2017, un prolongement de la ligne 1 du métro de Toronto assure une liaison entre Vaughan et Toronto.

Gouvernance et politique

Hotel de Ville de Vaughan

Deux paliers gouvernementaux sont au service de Vaughan : une municipalité régionale et une autre locale. Vaughan se trouve dans la région de York, le plus haut niveau de gouvernance, qui compte huit autres localités (Aurora, East Gwillimbury, Georgina, King, Markham, Newmarket, Richmond Hill et Whitchurch-Stouffville). Le conseil régional réunit des membres élus qui siègent aux diverses assemblées municipales. La localité de Vaughan est dirigée par un maire, trois conseillers régionaux et cinq conseillers locaux. Les membres de ce conseil sont élus tous les quatre ans.

Histoire

Au début du 19e siècle, Vaughan est sous la gouverne de la colonie du Haut-Canada. Le conseil du canton est composé à la fois de représentants élus et de magistrats nommés par le gouvernement. Ces derniers président les dirigeants locaux, quoiqu’on leur reproche souvent de ne pas être en phase avec la population. Toutefois, dans les années 1830 et 1840, ces organismes élus se mettent à gagner un pouvoir politique. Le Baldwin Act, de 1849 (première loi municipale de l’Ontario) marque le début du premier vrai gouvernement local de Vaughan. Créé en 1850, le conseil du canton se compose de cinq membres, élus par les habitants locaux, et a le pouvoir de nommer des dirigeants, de percevoir les taxes municipales et de s’occuper d’autres affaires locales. On établit la première mairie dans le village de Vellore dans la sixième concession, qui est maintenant Maple.

En 1882, le nouveau village de Woodbridge se détache du canton de Vaughan. Autrefois hameau, Woodbridge se mérite, avec sa population de plus de 900 habitants, un nouveau titre et une gouvernance municipale qui lui sont propre. En 1971, le canton et Vaughan et le village de Woodbridge s’unissent pour former la localité de Vaughan. Dès la même année, la région de York assume les responsabilités gouvernementales régionales de Vaughan et d’autres collectivités, comme l’offre de services policiers et sociaux. Vingt ans plus tard, en 1991, après une grande croissance démographique, Vaughan est constituée en ville.

Le saviez-vous?
En 1792, le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe a nommé le canton en l’honneur de Benjamin Vaughan. Benjamin Vaughan était un riche politicien britannique né en Jamaïque et l’un des négociateurs du Traité de Paris de 1783, qui a mis fin à la Révolution américaine. Vaughan était aussi un fervent défenseur de l’asservissement des Noirs. Il possédait des plantations dans les Antilles et a possédé plusieurs centaines de personnes réduites en esclavage au cours de sa vie. En 2020, à la lumière du mouvement Black Lives Matter, certains résidents de Vaughan ont proposé de changer le nom de leur municipalité. Bien que le conseil municipal ait voté contre la proposition, il a néanmoins accepté de renommer la Journée Benjamin Vaughan (un jour férié en août) pour « Journée John Graves Simcoe ». Simcoe soutenait l’abolition de l’esclavage. (Voir aussi Esclavage des Noirs au Canada.)


Vie culturelle

Ville multiculturelle avec des centres ruraux et urbains, Vaughan présente beaucoup d’attractions. Renfermant le Vaughan Metropolitan Center, Woodbridge regorge de boutiques et de commerces divers, mais aussi de grandes zones protégées, comme le Kortright Centre for Conservation et la Boyd Conservation Area. Tout comme Kleinburg et Maple, Woodbridge présente une importante population italienne : ses multiples restaurants, boutiques et bars d’inspiration italienne en sont d’ailleurs la preuve.

Arriere de la maison J. E. H. MacDonald

À Kleinburg, la Collection McMichael d’art canadien est bien connue des touristes. Elle expose de nombreuses œuvres du Groupe des sept, dont plusieurs membres habitaient Thornhill durant les années 1920. De fait, la maison J. E. H. MacDonald, qui a déjà appartenu à cet artiste du Groupe, tient toujours dans Thornhill. Kleinburg accueille aussi le festival annuel Binder Twine en septembre. Une légende des années 1890 veut que le ficelier Charles Shaw fils organisait une célébration annuelle pour ses clients fermiers. Aujourd’hui, le festival est une vitrine pour les artistes de rue et les artisans locaux.

L’attrait le plus connu de Maple est certainement Canada’s Wonderland : un parc d’attractions d’été attirant de grandes foules de Vaughan, de Toronto et d’ailleurs. À Concord, le premier centre commercial, Vaughan Mills, est un autre important attrait touristique. Collectivité fortement juive et philippienne, Thornhill présente beaucoup de boutiques et de restaurants axés sur la communauté, et un quartier patrimonial.

Panneau d'accueil a l'entrée no 2 du centre commercial Vaughan Mills

Parmi les personnalités connues ayant travaillé ou vécu à Vaughan, on compte le journaliste et politicien Lord Beaverbrook (originaire de Maple), la géante des cosmétiques Elizabeth Arden (Woodbridge), l’auteur et personnalité de la télévision Pierre Berton (Kleinburg), le joueur de la National Basketball Association Andrew Wiggins (Thornhill), les joueurs de la Ligne nationale de hockey Andrew Cogliano et Frank Corrado (tous deux de Woodbridge), et l’entrepreneur social Craig Kielburger (Thornhill).

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