Batailles | l'Encyclopédie Canadienne

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Batailles

La guerre de Sept Ans

La bataille des plaines d’Abraham

La bataille des plaines d’Abraham, le 13 septembre 1759, est un moment charnière de la guerre de Sept Ans et de l’histoire du Canada. Une force d’invasion britannique menée par le général James Wolfe défait les troupes françaises commandées par le marquis de Montcalm, menant à la capitulation de Québec par les Français et son passage aux mains des Britanniques. Les Français ne parviennent jamais à reprendre Québec et perdent irrémédiablement le contrôle de la Nouvelle-France en 1760.

Les plaines d'Abraham : les sentiers de la gloire

La bataille de Sainte-Foy

La bataille de Sainte-Foy (le 28 avril 1760) est, comme son nom l’indique, disputée à Sainte-Foy, près de la ville de Québec, pendant la guerre de Sept Ans. François de Lévis et son corps de 5 000 soldats français attaquent et vainquent un régiment britannique de 3 900 hommes dirigé par le colonel James Murray à l’extérieur des murs fortifiés de la ville. François de Lévis assiège ensuite la ville tout en attendant des renforts de France. Ce sont les navires anglais, toutefois, qui arrivent en premier, et il doit battre en retraite jusqu’à Montréal.

La bataille de la Restigouche

La bataille de la Restigouche, du 22 juin au 8 juillet 1760, est la dernière bataille navale disputée en Amérique du Nord pendant la guerre de Sept Ans. Elle a lieu sur la rivière Restigouche et oppose les Britanniques et les Français, aidés respectivement par leurs alliés acadiens et mi'kmaq.

La guerre de 1812

La bataille des Hauteurs-de-Queenston

La bataille des Hauteurs-de-Queenston, le 13 octobre 1812, est l’un des plus importants conflits de la guerre de 1812. Les Britanniques, accompagnés de guerriers haudenosaunee, repoussent avec succès les envahisseurs américains, mais perdent aussi l’un de leurs meilleurs dirigeants, Isaac Brock (voir aussi Lieu historique du Canada de la Bataille-des-Hauteurs-de-Queenston).

La bataille de Stoney Creek

Le 6 juin 1813 a lieu la bataille de Stoney Creek, le raid de nuit d’un campement américain pendant la guerre de 1812. Avec la bataille de Beaver Dams deux semaines plus tard, le conflit à Stoney Creek permet aux Britanniques et aux Canadiens de reprendre la péninsule du Niagara, en plus de mettre fin aux tentatives d’invasion de l’ouest de la province par les Américains.

La bataille de Beaver Dams

La bataille de Beaver Dams, le 24 juin 1813, constitue la plus grande victoire des Premières Nations durant la guerre de 1812 (voir Participation des Premières Nations et des Métis à la guerre de 1812). Une force de 300 guerriers kahnawake et de 100 Mohawks provenant du Haut et du Bas-Canada, soutenue par les forces britanniques régulières, force près de 500 soldats américains à se rendre et à cesser leur avancée vers Beaver Dams (maintenant appelé Thorold, en Ontario). Les Britanniques et leurs alliés des Premières Nations sont prévenus de l’attaque américaine par Laura Secord.

Guerriers Six-Nations
Portrait en studio des survivants des Six-Nations qui ont combattu aux côtés des Britanniques pendant la guerre de 1812, Brantford, en Ontario, juillet 1882. (Avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada, C-085127)

La bataille de la Châteauguay

Du 25 au 26 octobre 1813 se tient, sur les rives marécageuses de la rivière Châteauguay près de Montréal, la bataille de la Châteauguay, un conflit de la guerre de 1812. Les Voltigeurs, une milice canadienne commandée par le lieutenant-colonel Charles-Michel de Salaberry, ainsi que les Canadian Fencibles et des guerriers kahnawake se défendent contre quelque 3 000 Américains cherchant à envahir le Bas-Canada et à capturer Montréal (voir aussi Lieu historique du Canada de la Bataille-de-la-Châteauguay).

La bataille de Crysler’s Farm

La bataille de Crysler’s Farm a lieu le 11 novembre 1813 dans un champ agricole entre Morrisburg et Cornwall, le long du fleuve Saint-Laurent. Il s’agit de la dernière tentative par les Américains de s’emparer de Montréal, une bataille considérée par beaucoup comme l’une des plus cuisantes défaites de leur armée au cours de la guerre de 1812 (voir aussi Lieu historique du Canada de la Bataille-de-Crysler’s Farm).

La bataille de Lundy’s Lane

La bataille de Lundy’s Lane est disputée le 25 juillet 1814 par les troupes américaines et les forces régulières britanniques, aidées des Canadian Fencibles, de la milice canadienne et de guerriers autochtones au cours de la guerre de 1812. Il s’agit de l’une des batailles majeures du conflit, parce qu’elle freine l’avancée des Américains dans le Haut-Canada (voir aussi Lieu historique du Canada de la Bataille-de-Lundy’s-Lane).

La bataille du lac Érié (Put-in-Bay)

La bataille du lac Érié, aussi appelé bataille de Put-in-Bay, est un affrontement naval opposant la marine des États-Unis et la Marine royale britannique le 10 septembre 1813 à l’ouest du lac Érié, pendant la guerre de 1812. Les Américains prennent le contrôle du lac Érié après la bataille et les Britanniques battent en retraite jusqu’à la rivière Thames, près de Moraviantown (voir aussi Les batailles sur les lacs pendant la guerre de 1812).

La bataille de la Thames (Moraviantown)

La bataille de la Thames, parfois appelée bataille de Moraviantown, se solde par une victoire décisive des Américains contre les troupes britanniques et leurs alliés autochtones. Durant cette bataille du 5 octobre 1813, le chef shawnee Tecumseh est tué.

La bataille de Plattsburgh

La bataille de Plattsburgh, aussi appelée bataille du lac Champlain, est une invasion navale et terrestre du nord de l’état de New York du 6 au 11 septembre 1814 et la dernière opération majeure des Britanniques au cours de la guerre de 1812 (sans compter les batailles suivant le traité de Gand).

La guerre du pemmican

La bataille de la Grenouillère

La bataille de la Grenouillère qui a lieu le 19 juin 1816 est le point culminant des disputes entourant la traite des fourrures entre la Compagnie de la Baie d’Hudson et la Compagnie du Nord-Ouest. Environ 60 Métis et membres des Premières Nations, menés par Cuthbert Grant, affrontent le gouverneur de la CBH Robert Semple et un groupe de 28 hommes. Dans l’échange de tirs qui s’en suit, Robert Semple et 20 de ses hommes sont tués.

Bataille de la Grenouillère
Représentation à l’aquarelle de la bataille de la Grenouillère, le 19 juin 1816, par C.W. Jefferys. (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/1972-26-779)

Rébellions de 1837-1838

La bataille de Saint-Denis

La bataille de Saint-Denis, le 23 novembre 1837, est le premier engagement majeur entre les Patriotes en rébellion et les forces gouvernementales pendant la rébellion du Bas-Canada. Le combat se solde par la défaite mineure des forces du colonel Charles Gore contre les Patriotes à Saint-Denis.

La bataille de Saint-Charles

La bataille de Saint-Charles a lieu deux jours après la bataille de Saint-Denis, le 25 novembre 1837. Les troupes gouvernementales dirigées par le lieutenant-colonel George Wetherall marchent sur Saint-Charles et battent les Patriotes au bout de deux heures.

Bataille de Saint-Eustache
(avec la permission de Bibliothèques et Archives Canada/1992-566-6)

La bataille de Saint-Eustache

La bataille de Saint-Eustache, le 14 décembre 1837, met fin à la première rébellion du Bas-Canada. Le commandant en chef britannique, sir John Colborne, s’empare de Saint-Eustache malgré la farouche résistance des habitants sous le commandement de Jean-Olivier Chénier. La bataille est suivie par le pillage et la destruction par le feu d’établissements canadiens-français par des volontaires britanniques.

La bataille du Moulin-à-Vent

La bataille du Moulin-à-Vent (du 12 au 16 novembre 1838) fait partie d’une série de raids lancés le long de la frontière canado-américaine à l’été et à l’automne 1838 par les loges des Chasseurs, des sociétés secrètes établies par des rebelles canadiens s’étant réfugiés dans le nord des États-Unis après l’échec des rébellions de 1837-1838.

Bataille de Ridgeway
Charge des fenians sous le commandement du colonel O'Neill à la bataille de Ridgeway, près de Fort Erie, en Canada Ouest, le 2 juin 1866. (avec la permission des Bibliothèque et Archives Canada/C-18737)

La Rébellion du Nord-Ouest

La bataille du lac aux Canards

La bataille du lac aux Canards (26 mars 1885) est considérée comme le premier conflit de la Rébellion du Nord-Ouest. Une force d’environ 100 hommes, composée de membres de la Police à cheval du Nord-Ouest (P.C.N.-O.) et de citoyens volontaires armés sous le commandement du surintendant Leif Crozier, rencontre un groupe important de résistants métis et autochtones à l’extérieur de l’établissement du lac aux Canards. La bataille ne dure qu’un temps, et la police et les bénévoles se retirent à Fort Carlton.

La bataille de Cut Knife

La bataille de Cut Knife, le 2 mai 1885, se déroule pendant la Rébellion du Nord-Ouest. Après six heures de combat, le lieutenant-colonel William Otter, qui commande 300 soldats, bat en retraite devant les guerriers cris et assiniboines menés par Poundmaker et le chef de guerre cri Fine Day.

La bataille de Batoche

La bataille de Batoche (du 9 au 12 mai 1885) est la dernière bataille majeure de la Rébellion du Nord-Ouest. Un groupe de moins de 300 résistants métis, cris et dakotas (sioux) dirigés par Louis Riel et Gabriel Dumont est vaincu par les quelque 900 miliciens du gouvernement fédéral sous la direction du major général Frederick Middleton, mettant ainsi fin à la résistance. Riel se livre aux autorités quelques jours plus tard; il est éventuellement jugé et pendu pour trahison.

Bataille de Batoche

La prise de Batoche, lithographie du sergent Grundy (avec la permission des Bibliothèque et Archives Canada/C-2424).

La bataille de Frenchman’s Butte

La bataille de Frenchman’s Butte, le 28 mai 1885, a lieu dans les jours de déclin de la Rébellion du Nord-Ouest. La Force de campagne de l’Alberta, dirigée par le général Thomas Strange, livre une bataille sans gagnant contre le chef de guerre Wandering Spirit et les guerriers cris. Les deux camps échangent des tirs de loin pendant plusieurs heures avant de finalement battre en retraite.

La bataille de Steele Narrows

La bataille de Steele Narrows, le 3 juin 1805, est le théâtre des derniers coups de feu tirés au cours de la Rébellion du Nord-Ouest. Souvent appelée bataille du lac Loon, cette escarmouche mineure oppose environ 65 hommes sous la direction de Sam Steele, surintendant de la Police à cheval du Nord-Ouest et les Cris des bois et des plaines ayant battu en retraite après la bataille de Frenchman’s Butte. Quatre Cris sont tués, dont Cut Arm, un chef cri des bois.

Les raids des fenians

La bataille de Ridgeway

La bataille de Ridgeway, le 2 juin 1866, est l’une de nombreuses incursions armées en territoire canadien entre 1866 et 1871, appelées raids des fenians. Environ 850 soldats canadiens affrontent quelque 750 fenians, des insurgés irlandais américains, ayant traversé la rivière Niagara depuis Buffalo, dans l’état de New York. Il s’agit de la première bataille de l’ère industrielle à être livrée par des Canadiens, et la première à être livrée exclusivement par des troupes canadiennes et entièrement dirigée par des officiers canadiens.

Guerre d’Afrique du Sud

La bataille de Paardeberg

La bataille de Paardeberg, qui a lieu du 18 au 27 février 1900 pendant la guerre des Boers, se démarque comme étant la première fois que des hommes en uniforme canadien et combattant au sein d’une unité canadienne participent à une guerre outre-mer. Les soldats canadiens dirigés par William Otter aident à coincer quelque 4 000 Boers, les forçant à capituler. Il s’agit de la première victoire significative pour les Britanniques pendant la guerre. Des centaines d’hommes des deux côtés, dont 31 Canadiens, tombent au combat à Paardeberg.

Bataille de Paardeberg, Image Stéréoscopique
Une explosion pendant la bataille de Paardeberg, Guerre d'Afrique du Sud. (The Miriam and Ira D. Wallach Division of Art, Prints and Photographs: Photography Collection, The New York Public Library.)

La bataille de Leliefontein

La bataille de Leliefontein est le 7 novembre 1900, pendant la guerre des Boers en Afrique du Sud. Une force britannique de 1 500 hommes est attaquée par un important groupe de Boers à cheval ayant pour ambition de capturer les chariots de ravitaillement et les canons de l’Artillerie royale canadienne, situés à l’arrière de la colonne. Pendant deux heures, les équipages d’artillerie canadiens et les soldats du Royal Canadian Dragoons livrent une bataille montée sauvage pour protéger leurs canons.

Première Guerre mondiale

La deuxième bataille d’Ypres

La deuxième bataille d’Ypres, du 22 avril au 25 mai 1915, est la première grande bataille livrée par les troupes canadiennes pendant la Première Guerre mondiale. Les Canadiens, pour la plupart sans expérience, subissent la première attaque au gaz toxique à grande échelle de l’histoire moderne et défendent une section stratégiquement critique du saillant d’Ypres jusqu’à ce que des renforts arrivent. Plus de 6 500 Canadiens sont tués, blessés ou capturés.

La bataille du mont Sorrel

La bataille du mont Sorrel, du 2 au 13 juin 1916, se dispute afin de prendre le contrôle d’une colline stratégique dans le saillant d’Ypres, en Belgique, pendant la Première Guerre mondiale. Des milliers de Canadiens sont tués et blessés au combat.

La bataille de la Somme

Pendant cinq mois, du 1er juillet au 18 novembre 1916, a lieu la bataille de la Somme, un conflit qui tue ou blesse environ 1,2 million d’hommes et engendre peu de gains. Le Corps canadien (voir Corps expéditionnaire canadien) ne participe qu’aux trois derniers mois de bataille. Au cours du premier jour de l’offensive, cependant, le Royal Newfoundland Regiment est anéanti à Beaumont-Hamel.

La bataille de la crête de Vimy

La bataille de la crête de Vimy, qui a lieu du 9 au 12 avril 1917 pendant la Première Guerre mondiale, est la victoire militaire la plus célébrée du Canada – un symbole souvent mythifié de la naissance de la fierté et de la conscience nationales canadiennes. Quatre divisions du Corps d’armée canadien prennent la crête aux mains de l’armée allemande dans le cadre de la plus grande avancée territoriale de toutes les forces alliées jusque-là pendant la guerre. Plus de 10 500 Canadiens sont tués ou blessés dans cette attaque.

La bataille de la côte 70

La bataille de la côte 70, ayant lieu du 15 au 25 août 1917, est l’une des victoires canadiennes importantes pendant la Première Guerre mondiale et la première grande action menée par le Corps d’armée canadien sous la direction d’un commandant canadien, le lieutenant-général Arthur Currie. La bataille permet aux forces alliées d’acquérir une position stratégique cruciale surplombant la ville occupée de Lens.

La bataille de Passchendaele

La bataille de Passchendaele (du 31 juillet au 10 novembre 1917), également connue sous le nom de troisième bataille d’Ypres, a lieu sur le saillant d’Ypres, en Belgique. Les Canadiens capturent une crête stratégique le 6 novembre, malgré les fortes pluies et les bombardements qui transforment le champ de bataille en véritable bourbier. Près de 16 000 Canadiens sont blessés ou tués. La bataille de Passchendaele n’aide en rien les Alliés et est devenue un symbole des massacres insensés de la Première Guerre mondiale.

Bataille de Passchendaele
Un soldat canadien sur le champ de bataille de Passchendaele pendant la Première Guerre mondiale en 1917. (Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada)

La bataille d’Amiens

La bataille d’Amiens (du 8 au 12 août 1918) est la première d’une série de succès offensifs qui mène à la fin de la Première Guerre mondiale et qui culmine avec l’armistice du 11 novembre 1918 (voir Les cent jours du Canada). Dans leur secteur d’attaque, les Canadiens repoussent les Allemands sur plus de 12 km, un exploit énorme dans cette guerre souvent menée sur quelques mètres. Le coût de ce succès est élevé : 1 036 Canadiens tués, 2 803 blessés et 29 prisonniers.

Deuxième Guerre mondiale

La bataille de l’Atlantique

La bataille de l’Atlantique (1939-1945) est la plus longue bataille continue de la Deuxième Guerre mondiale. Le Canada joue un rôle clé dans la lutte des Alliés pour le contrôle de l’Atlantique Nord, alors que les sous-marins allemands s’affairent avec acharnement à paralyser les convois expédiant des approvisionnements essentiels vers l’Europe. La victoire coûte cher : plus de 70 000 marins, marins marchands et aviateurs alliés, dont 4 600 Canadiens, perdent la vie.

La bataille d’Angleterre

La bataille d’Angleterre (du 10 juillet au 31 octobre 1940) est la première bataille de la Deuxième Guerre mondiale livrée principalement dans les airs. Après près de quatre mois de combats anxieux, les pilotes du Fighter Command de la Royal Air Force (RAF) mettent fin à une tentative des forces aériennes allemandes de dominer le ciel du sud et de l’est de l’Angleterre en prévision d’une invasion planifiée. Des centaines de membres des équipages aériens et terrestres canadiens participent à la bataille, la plupart à titre de membres de la RAF (voir aussi Aviation royale du Canada).

La bataille de Hong Kong

La bataille de Hong Kong (du 8 au 25 décembre 1941) est la première bataille terrestre livrée par les Canadiens pendant la Deuxième Guerre mondiale. Près de 2 000 soldats de Winnipeg et de Québec combattent courageusement contre l’envahisseur japonais. Lorsque la colonie britannique se rend le jour de Noël, 290 Canadiens sont tués. Au cours des quatre années suivantes, 264 autres personnes meurent dans les conditions inhumaines des camps de prisonniers de guerre japonais.

Prisonniers de guerre canadiens
Prisonniers de guerre canadiens capturés pendant la bataille d’Hong-Kong du 25 décembre 1941. Les individus photographiés faisaient partie du groupe envoyé au Japon le 19 janvier 1943. (avec la permission de Larry Stebbe/Le Projet Mémoire)

Le raid de Dieppe

Le raid de Dieppe est un raid majeur lancé le 19 août 1942 par les Alliés sur le port côtier français de Dieppe, pendant la Deuxième Guerre mondiale. L’opération Jubilee représente le premier engagement de l’Armée canadienne sur le territoire européen en guerre et vise à tester la capacité des Alliés à lancer des assauts amphibies contre l’« Europe-forteresse » d’Adolf Hitler. Le raid est un désastre : plus de 900 soldats canadiens sont tués et des milliers d’autres sont blessés et faits prisonniers.

La bataille d’Ortona

La bataille d’Ortona, en décembre 1943, fait partie de l’avance des Alliés en Italie pendant la Deuxième Guerre mondiale (voir Campagne d’Italie). Les forces canadiennes livrent l’une de leurs batailles les plus difficiles de la guerre pour tenter de s’emparer de la ville d’Ortona. La campagne dure un mois, d’abord sur la rivière Moro à l’extérieur d’Ortona, puis dans la ville elle-même, avec des combats de rue violents. L’opération coûte la vie à plus de 2 300 Canadiens, mais permet finalement aux Alliés de s’emparer d’Ortona.

Le jour J et la bataille de Normandie

La bataille de Normandie (du débarquement du jour J, le 6 juin, à l’encerclement de l’armée allemande à Falaise, le 21 août 1944) est l’un des événements marquants de la Deuxième Guerre mondiale et le théâtre de certains des plus grands faits d’armes du Canada. Les marins, les soldats et les aviateurs canadiens jouent un rôle crucial dans l’invasion de la Normandie par les Alliés, amorçant la campagne sanglante visant à libérer l’Europe occidentale de l’occupation nazie. Près de 150 000 soldats alliés débarquent ou sont parachutés dans la zone d’invasion le jour J, dont 14 000 Canadiens à Juno Beach.

La libération des Pays-Bas

La libération des Pays-Bas (de septembre 1944 à avril 1945) a lieu dans les derniers mois de la Deuxième Guerre mondiale. La Première Armée canadienne combat les forces allemandes dans l’estuaire de l’Escaut, ouvrant ainsi le port d’Anvers à l’usage des Alliés, puis débarrasse le nord et l’ouest des Pays-Bas des Allemands, permettant ainsi à des millions de personnes désespérées d’obtenir enfin la nourriture et les autres secours dont elles ont besoin.

La bataille du Rhin

La bataille du Rhin est une opération offensive alliée qui a lieu du 8 février au 10 mars 1945 et qui vise à occuper la Rhénanie et à sécuriser le passage du Rhin. La Première Armée canadienne dirigée par le général Harry Crerar et soutenue par des formations britanniques et américaines, réussit à repousser les Allemands sur la rive est du Rhin, la dernière ligne de défense allemande.

La guerre de Corée

La bataille de Kapyong

La bataille de Kapyong, du 22 au 25 avril 1951, est l’une des plus grandes réalisations militaires du Canada, mais aussi l’une des moins connues. Un bataillon d’environ 700 soldats canadiens aide à défendre une colline cruciale en première ligne de la guerre de Corée contre une force d’environ 5 000 soldats chinois. Assaillis par des vagues d’assaillants, les Canadiens maintiennent leur position, en plein cœur de combats rapprochés horrifiants, jusqu’à ce que la force d’assaut soit arrêtée et que les Canadiens puissent être relevés.